Le résultat d’une étude démontre que près de 95% des français utilisent régulièrement des bons de réductions.
Nécessité oblige, les bons de réduction ne sont plus l’apanage des foyers en difficulté mais représentent désormais un moyen de lutte pour tous les ménages touchés par la crise.
Des articles à moitié, voire à des prix dérisoires, voilà des offres alléchantes qui séduisent de plus en plus de consommateurs pour la plus grande satisfaction des entreprises. Rien n’est négligé afin de pousser le client à l’achat dans une folle propagande où les enseignes rivalisent d’imagination.
Certains font de cet outil une marque de fabrique, récompensant les achats d’une valeur prédéfinie d’un cadeau « spécial » qui varie en fonction du montant.Afin d’attirer une plus vaste clientèle, les enseignes vont encore plus loin en faisant preuve de générosité et allant même jusqu’à rembourser une partie de vos achats. Et ça marche !
Un succès qui pourrait rassurer les enseignes s’il n’avait pas déclenché un nouveau mal chez les consommateurs : la couponnite aigüe. Cette addiction déjà repérée chez les consommateurs d’outre-Atlantique ne touche encore qu’une faible minorité de français mais présente un risque surtout si les consommateurs sont régulièrement exposés aux annonces qui ne vont pas en s’amenuisant. Bien au contraire, le concept intéresse fortement de nouveaux secteurs d’activité qui proposent des offres de plus en plus innovantes.
Les « cash back » ainsi que les commandes groupés ne sont encore que les prémices d’un système d’offres promotionnelles en plein essor.
Avec des annonces de plus en plus précises et présentes sur tous les types de support (journaux, emballages, courrier, email, SMS, magasin), les enseignes sont certaines de parvenir à augmenter leur taux de retour. Et ils semblent bien avoir vu juste puisque depuis quelques années, on remarque une hausse d’utilisation de 10% par les consommateurs. Pour certains, elle serait de 20 à 40% selon Olivier Aymar grâce à un ciblage mieux paramétré. Une belle stratégie de la part des annonceurs qui ont bien l’intention de continuer dans cette voie.